Appels à contribution

3e Journée d’étude internationale de la Société Savante NaKaN — « BACK TO AFRICA » — 12 Décembre 2024

 

NaKaN. Revue d’études culturelles

Située au cœur des enjeux géopolitiques contemporains, l’Afrique doit désormais faire face à l’urgence écologique, à la transition énergétique, au défi démographique et au changement des modèles économiques (Leyronas, Coriat et Nubukpo, 2023). L’inventaire de son histoire ancestrale et de son expérience millénaire, traversant les périodes précoloniale, coloniale et postcoloniale (Ki-Zerbo, 1972), permet aujourd’hui de proposer une autre manière de penser le monde et ses tensions depuis ses marges.

Ce constat nous amène à considérer la relation entre l’Afrique et ses diasporas selon une perspective centrifuge, en complément de la perspective traditionnellement centripète. Cette dernière, centrée sur l’Afrique, met l’accent sur l’apport de l’Afrique à l’humanité. Il est donc essentiel de souligner l’importance du retour des communautés afrodiasporiques à leurs sources, ainsi que des transferts matériels, immatériels, territoriaux et extraterritoriaux qu’il entraîne. Le poète Léopold Sédar Senghor pressentait déjà cette importance. En effet, il faisait de la source de son art l’Afrique, où se trouve le savoir, et préconisait de s’y référer « comme les lamantins vont boire à la source du Simal » (Senghor, 2017).

Comment le retour de ces communautés issues d’Afrique peut-il s’opérer à l’ère de la transmodernité et de la postcolonialité ? Quels sont les éléments déclencheurs et les modalités culturelles, sociales, politiques et économiques de ce processus ? Quels sont les enjeux symboliques, théoriques et épistémologiques d’une telle démarche dans un monde où le soft power diasporique s’intensifie ?

Si le rapport à l’Afrique peut être figé par des représentations néocoloniales, qu’elles soient exogènes ou endogènes au continent, relayées aussi bien par les visions des chercheurs africains que par celles des analystes européens, cela met en lumière la dichotomie employée par Obenga, évoquant l’afrocentricité face à l’africanisme eurocentriste (Obenga, 2001). Ceci souligne la montée de la conscience historique et culturelle africaine et légitime le retour critique à une réflexion sur la relation aux origines, replaçant ainsi les mondes africains contemporains au cœur des dynamiques de reconstruction de l’identité.

D’un point de vue individuel, cela peut s’étendre à celui des afrodescendants confrontés à la violence physique et symbolique, ainsi qu’à la destruction des écosystèmes culturels et naturels causée par le capitalisme global (Mbembe, 2020). Du point de vue intersubjectif et stratégique, il est essentiel de replacer le continent africain et l’immense diversité de ses contributions au patrimoine matériel et immatériel mondial. Cette réalité indéniable se manifeste notamment dans la relation entre l’art ancien et traditionnel avec l’art contemporain, ainsi que dans l’existence d’une esthétique et d’un paysage artistique africain (Mbaye Diop, 2011). Il est crucial de rappeler la dette abyssale qui lui est due. En plus du devoir de présence, qui peut se concrétiser à travers l’économie des restitutions des vérités et des œuvres d’art (Sarr et Savoy, 2018), la citoyenneté diasporique doit être envisagée en termes de retour physique ou de collaboration. Cela pourrait favoriser l’émergence de nouveaux paradigmes disciplinaires ou transdisciplinaires, porteurs de sens et d’avenir.

Il est indéniable que la dimension symbolique et spirituelle traverse tout l’écosystème culturel des afrodiasporas, quel que soit le lieu de leur implantation (forcée ou volontaire), et continue de structurer les consciences littéraires (Malela, 2022), artistiques (Lefrançois, 2022), mythologiques (M’baye, 2011) et politiques (Appiah, 1993) et musicales. En effet les structures participatives et communautaires des musiques africaines nourrissent l’imagination créative des compositeurs et interprètes du monde entier car les ramifications de la musique au-delà du continent sont comme des réponses musicales aux évolutions sociales, identitaires et culturelles du monde contemporain (Agawu, 2020). Sur le plan pragmatique et praxémique, la question du rattachement des langues issues des groupes communautaires africains déportés, ainsi que du réancrage de toutes les langues créoles des Amériques, nées du contact entre les langues africaines (bantoues, nigérocongolaises et chamitiques) avec les langues européennes, dans un continuum d’appartenance, relève du fait social, mais reste à construire et à traduire de manière concrète dans les pratiques et les imaginaires.

Historiquement, le panafricanisme a engendré des initiatives courageuses visant à favoriser le retour à la Terre-Mère des origines, sous l’égide de penseurs tels qu’Edward Dermot Blyden, Marcus Garvey, et d’autres ayant contribué à la création de nouveaux espaces de rencontres et de relations transnationales. La création d’États afrodiasporiques comme le Sierra Leone et le Libéria (A. N. Bell, 2018) en témoigne, mais a également mis en lumière l’épineuse question de l’intégration des returnees dans un tissu social religieusement et culturellement différent (C. Phillips, 1995). Cela souligne que, au-delà de la dimension purement ontologique, identitaire ou esthétique, l’inscription et la reconnexion du sujet diasporique afrodescendant dans la lignée ancestrale demeurent un immense chantier qu’il nous appartient de saisir et d’interroger.

 Exprimer la problématique du retour en termes dynamiques, existentiels ou artistiques représente une opportunité de mise en relation avec des pensées diverses et fructueuses, mais n’empêche pas d’estimer les limites et les obstacles à la concrétisation du retour en termes économiques et logistiques, notamment. Notre troisième journée d’étude vise précisément à aborder toutes ces questions dans une perspective projective et praxémique, mais également à transcender les discours du sens commun sur l’Afrique et ses diasporas, afin de mieux s’enraciner dans une approche objectivée et modélisable des réalités liées à la question du retour des sujets diasporiques aujourd’hui.

Quelques pistes possibles à explorer :

  • Perspectives diasporiques africaines à l’ère de la transmodernité
  • Reconstruction de l’identité et conscience historique africaine
  • Afrocentrisme vs africanisme eurocentriste
  • La dette abyssale et les restitutions culturelles
  • La dimension symbolique et spirituelle dans les afrodiasporas
  • Réancrage des langues et des cultures afrodescendantes dans un continuum d’appartenance et d’identification
  • Panafricanisme et retour aux racines ancestrales
     Intégration des returnees dans les sociétés africaines contemporaines
  • Analyse des obstacles économiques et logistiques au retour des diasporas africaines et des moyens de les surmonter
  • Réflexion sur les approches projectives et pragmatiques du retour des sujets diasporiques africains et leurs implications pour l’avenir de l’Afrique et de sa diaspora
  • Ces thèmes et bien d’autres encore peuvent être abordés dans les propositions de contribution, qui peuvent s’inscrire à l’intersection des domaines suivants : Sciences littéraires, artistiques et philosophiques
  • Sociologie, ethnologie, anthropologie
  • Histoire, géographie, démographie
  • Sciences économiques et politiques
  • Etc.

 Les résumés des contributions (en français ou en anglais), d’une longueur maximale de 300 mots, ainsi que les notices biobibliographiques des contributeurs, doivent être envoyés à l’adresse suivante : nakanJEcontributions@gmail.com avant le 15 novembre 2024. Le comité scientifique notifiera sa décision aux auteurs d’ici le 30 novembre 2024. La journée d’étude internationale se déroulera en ligne le 12 décembre 2024, les communications pourront être en anglais ou en français. Le lien de connexion sera précisé ultérieurement. Pour toute information nécessaire, merci d’adresser un email à nakanjournal@gmail.com.

Comité d’organisation

  •  Buata B. Malela (Université de Mayotte et RIRRA21)
  • Frédéric Lefrançois (Université des Antilles, Martinique)
  • Gérald Désert (Université des Antilles, Martinique)

Références bibliographiques

  •  Agawu Kofi, L’Imagination africaine en musique, traduit de l’anglais par Thierry Bonhomme, avec la collaboration de Laurent Bury et Claire Martinet, Éditions de la Philharmonie, coll. « La rue musicale », Lefrançois Frédéric. « Weaving Artistic Archipelagos in Afro Diasporic Networks ». Sociocriticism , 2022. ⟨hal-03779859⟩ 2020.
  • Appiah, Kwame Anthony. In My Father’s House. Methuen Publishing Ltd, 1993.
  • Bel, Agrippa Nelson. The Debt to Africa the Hope of Liberia, Forgotten Books, 2018.
  • Clegg III, Claude A. The Price of Liberty: African Americans and the Making of Liberia. Chapel Hill, University of North Carolina Press, 2004.
  • Diop Mbaye, Babacar. Critique de la notion d’art africain. Paris, Hermann, 2018.
  • Jenkins, David. Black Zion: The Return of AfroAmericans and West Indians to Africa. Londres, Wildwood House, 1975.
  • Ki-Zerbo, Joseph. Histoire de l’Afrique noire. Paris, Hatier, 1972.
  • Leyronas Stéphanie, Benjamin Coriat et Kako Nubukpo (dir.). L’Afrique en communs : tensions, mutations, perspectives, , Paris, Éditions de l’AFD et de la Banque mondiale, 2023.
  • Malela, Buata, et Cynthia V. Parfait. Écrire le sujet du XXIe siècle. Le regard des littératures francophones. Paris, Hermann, 2022.
  • Mbembe, Achille. Brutalisme. Paris, La Découverte, 2020.
  • Obenga, Théophile. Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste. Paris, Khepera / L’Harmattan, 2001.
  • Phillips, Steven. Philosophy of Religion: A Global Approach. Wadsworth Publishing Co Inc, 1995.
  • Sarr, Felwine, Bénédicte Savoy. Restituer le patrimoine africain, Paris, Philippe Rey, 2018.
  • Senghor, Léopold Sédar. Poésie complète, édition critique, coordination Pierre Brunel, Paris, CNRS, 2007.

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3rd International Study Day of NaKaN Learned Society — « BACK TO AFRICA » — 12 December 2024

 

NaKaN. Journal of cultural studies

Situated at the heart of contemporary geopolitical issues, Africa must now face up to the ecological emergency, the energy transition, the demographic challenge and changing economic models (Leyronas, Coriat and Nubukpo, 2023). By taking stock of its ancestral history and millennia of experience, spanning pre-colonial, colonial and post-colonial periods (Ki-Zerbo, 1972), we can now propose a different way of thinking about the world and its tensions from its margins. This observation leads us to consider the relationship between Africa and its diasporas from a centrifugal perspective, in addition to the traditionally centripetal one. The latter, centred on Africa, emphasises Africa’s contribution to humanity. It is therefore essential to emphasise the importance of Afrodiasporic communities returning to their roots, and the material, immaterial, territorial and extra-territorial transfers that this entails. The poet Léopold Sédar Senghor already foresaw this importance. In fact, he made Africa, where knowledge is to be found, the source of his art, and advocated referring to it “as manatees go to drink from the source of the Simal” (Senghor, 2017).

How can the return of these communities from Africa take place in the era of transmodernity and postcoloniality? What are the triggers and the cultural, social, political and economic modalities of this process? What are the symbolic, theoretical and epistemological stakes of such an approach in a world where diasporic soft power is intensifying?

If the relationship with Africa can be fixed by neo-colonial representations, whether exogenous or endogenous to the continent, relayed as much by the visions of African researchers as by those of European analysts, this highlights the dichotomy employed by Obenga, evoking Afrocentricity versus Eurocentric Africanism (Obenga, 2001). This underlines the rise of African historical and cultural awareness, and legitimises the critical return to a reflection on the relationship with origins, thus placing contemporary African worlds at the heart of the dynamics of identity reconstruction.

From an individual perspective, this can be extended to Afro-descendants facing physical and symbolic violence, as well as the destruction of cultural and natural ecosystems caused by global capitalism (Mbembe, 2020). From an intersubjective and strategic point of view, it is essential to situate the African continent and the immense diversity of its contributions to the world’s tangible and intangible heritage. This undeniable reality can be seen in the relationship between ancient and traditional art and contemporary art, as well as in the existence of an African aesthetic and artistic landscape (Mbaye Diop, 2011). It is crucial to remember the immense debt we owe to it. In addition to the duty of presence, which can be concretised through the economy of restitution of truths and works of art (Sarr and Savoy, 2018), diasporic citizenship must be conceived in terms of physical return or collaboration. This could foster the emergence of new disciplinary or transdisciplinary paradigms, full of meaning and future.

It is undeniable that the symbolic and spiritual dimension runs through the entire cultural ecosystem of Afrodiasporas, regardless of where they settle (forced or voluntary), and continues to structure literary (Malela, 2022), artistic (Lefrançois, 2022), mythological (M’baye, 2011), political (Appiah, 1993) and musical consciousness. The participatory and community-based structures of African music feed the creative imagination of composers and performers the world over, because the ramifications of music beyond the continent are like musical responses to social, identity and cultural changes in the contemporary world (Agawu, 2020). From a pragmatic and praxemic point of view, the question of reattaching the languages of the deported African community groups, as well as the repositioning of all the Creole languages of the Americas, born of contact between African languages (Bantu, Niger-Congo and Shamitic) and European languages, in a continuum of belonging, is a social fact, but remains to be constructed and translated into concrete practices and imaginations.

Historically, pan-Africanism has spawned courageous initiatives to encourage a return to the Mother Earth of origins, under the aegis of thinkers such as Edward Dermot Blyden, Marcus Garvey, and others who have contributed to the creation of new spaces for transnational encounters and relations. The creation of Afrodiasporic states such as Sierra Leone and Liberia (A. N. Bell, 2018) bears witness to this, but has also highlighted the thorny issue of integrating returnees into a religiously and culturally different social fabric (C. Phillips, 1995). This underlines the fact that, beyond the purely ontological, identity-related or aesthetic dimension, the inscription and reconnection of the Afrodescendant diasporic subject in the ancestral lineage remains a huge task that we must grasp and question.

Expressing the issue of return in dynamic, existential or artistic terms provides an opportunity to link up with diverse and fruitful forms of thought, but does not prevent us from assessing the limits and obstacles to making return a reality, particularly in economic and logistical terms. The aim of our third study day is precisely to address all these issues from a projective and praxemic perspective, but also to transcend common sense discourses on Africa and its diasporas, in order to be better rooted in an objectified and modelisable approach to the realities linked to the question of the return of diasporic subjects today.

 Some possible avenues to explore:

  • African diasporic perspectives in the era of transmodernity
  • Reconstruction of identity and African historical consciousness
  • Afrocentrism vs Eurocentric Africanism
  • The abyssal debt and cultural restitutions
  • The symbolic and spiritual dimension in Afrodiasporas
  • Repositioning Afrodescendant languages and cultures within a continuum of belonging and identification
  • Pan-Africanism and the return to ancestral roots
  • Integration of returnees into contemporary African societies
  • Analysis of the economic and logistical obstacles to the return of African diasporas and ways of overcoming them
  • Reflection on projective and pragmatic approaches to the return of African diasporic subjects and their implications for the future of Africa and its diaspora.
  • These themes and many others can be addressed in the proposals for contributions, which can be included at the intersection of the following fields:Literary, artistic and philosophical sciences
  • Sociology, ethnology, anthropology
  • History, geography, demography
  • Economics and political science
  • Etc.

 

Submission guidelines

Abstracts of contributions (in French or English) of no more than 300 words, together with biobibliographical notes on the contributors, must be sent to the following address: nakanJEcontributions@gmail.com by 15 November 2024. The Scientific Committee will notify the authors of its decision by 30 November 2024. The international study day will be held online on 12 December 2024. Papers may be presented in English or French. The connection link will be specified at a later date. For any further information, please send an email to nakanjournal@gmail.com.

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CONVOCATORIA — « BACK TO AFRICA » — 12 de diciembre de 2024 — Sociedad Académica NaKaN

 

NaKaN. Revista de estudios culturales

Accueil/home

Ubicada en el centro de los temas geopolíticos contemporáneos, África debe enfrentar hoy la urgencia ecológica, la transición energética, el desafío demográfico y el cambio en los modelos económicos (Leyronas, Coriat y Nubukpo, 2023). Un inventario de su historia ancestral y de su experiencia milenaria, que abarca períodos precolonial, colonial y poscolonial (Ki-Zerbo, 1972), permite ahora proponer otra forma de pensar el mundo y sus tensiones desde sus márgenes.

Este análisis nos lleva a considerar la relación entre África y sus diásporas desde una perspectiva centrífuga, en complemento a la perspectiva tradicionalmente centrípeta. Esta última, centrada en África, resalta la contribución de África a la humanidad. Por tanto, es esencial destacar la importancia del regreso de las comunidades afrodiaspóricas a sus raíces, así como de los traslados materiales, inmateriales, territoriales y extraterritoriales que esto conlleva. El poeta Léopold Sédar Senghor ya intuía esta importancia. En efecto, hacía de África la fuente de su arte, donde se encuentra el saber, y recomendaba referirse a ella «como los manatíes que van a beber a la fuente de Simal» (Senghor, 2017).

¿Cómo puede operarse el regreso de estas comunidades de origen africano en la era de la transmodernidad y la postcolonialidad? ¿Cuáles son los elementos desencadenantes y las modalidades culturales, sociales, políticas y económicas de este proceso? ¿Cuáles son los retos simbólicos, teóricos y epistemológicos de tal empresa en un mundo donde el poder blando de la diáspora se intensifica?

Si la relación con África puede quedar congelada por representaciones neocoloniales, sean exógenas o endógenas al continente, divulgadas tanto por la visión de los investigadores africanos como por la de los analistas europeos, esto pone de relieve la dicotomía empleada por Obenga, que menciona la afrocentricidad frente al africanismo eurocentrista (Obenga, 2001). Esto resalta el auge de la conciencia histórica y cultural africana y legitima el retorno crítico a una reflexión sobre la relación con los orígenes, situando así a los mundos africanos contemporáneos en el centro de las dinámicas de reconstrucción de la identidad.

Desde un punto de vista individual, esto puede extenderse a los afrodescendientes enfrentados a la violencia física y simbólica, así como a la destrucción de los ecosistemas culturales y naturales causada por el capitalismo global (Mbembe, 2020). Desde una perspectiva intersubjetiva y estratégica, es esencial reposicionar el continente africano y la inmensa diversidad de sus contribuciones al patrimonio material e inmaterial mundial. Esta realidad indudable se manifiesta en la relación entre el arte antiguo y tradicional con el arte contemporáneo, así como en la existencia de una estética y un panorama artístico africano (Mbaye Diop, 2011). Es crucial recordar la deuda inmensa que le debemos. Además del deber de presencia, que puede concretarse a través de la economía de restitución de verdades y obras de arte (Sarr y Savoy, 2018), la ciudadanía diaspórica debe considerarse en términos de regreso físico o colaboración. Esto podría favorecer la emergencia de nuevos paradigmas disciplinarios o transdisciplinarios, llenos de sentido y de futuro.

Es innegable que la dimensión simbólica y espiritual atraviesa todo el ecosistema cultural de las afrodiasporas, independientemente del lugar de su asentamiento (forzado o voluntario), y continúa estructurando las conciencias literarias (Malela, 2022), artísticas (Lefrançois, 2022), mitológicas (M’baye, 2011), políticas (Appiah, 1993) y musicales. Las estructuras participativas y comunitarias de las músicas africanas alimentan la imaginación creativa de compositores e intérpretes de todo el mundo, ya que las ramificaciones de la música más allá del continente son como respuestas musicales a las evoluciones sociales, identitarias y culturales del mundo contemporáneo (Agawu, 2020). En un plano pragmático y praxémico, la cuestión de la reconexión de las lenguas de los grupos comunitarios africanos deportados, así como el reanclaje de todas las lenguas criollas de América, nacidas del contacto entre las lenguas africanas (bantúes, nígero-congolesas y camíticas) con las lenguas europeas, en un continuum de pertenencia, es un hecho social, pero queda aún por construir y traducir de manera concreta en las prácticas y los imaginarios.

Históricamente, el panafricanismo ha generado iniciativas valientes orientadas a favorecer el regreso a la Tierra Madre de los orígenes, bajo el liderazgo de pensadores como Edward Dermot Blyden, Marcus Garvey y otros que contribuyeron a la creación de nuevos espacios de encuentro y relaciones transnacionales. La creación de Estados afrodiaspóricos como Sierra Leona y Liberia (A. N. Bell, 2018) lo demuestra, pero también ha resaltado la compleja cuestión de la integración de los retornados en un tejido social religiosamente y culturalmente distinto (C. Phillips, 1995). Esto subraya que, más allá de la dimensión puramente ontológica, identitaria o estética, la inscripción y la reconexión del sujeto diaspórico afrodescendiente en la línea ancestral sigue siendo una labor inmensa que nos corresponde comprender y examinar.

Expresar la problemática del regreso en términos dinámicos, existenciales o artísticos representa una oportunidad de relación con pensamientos diversos y fructíferos, pero no impide considerar los límites y obstáculos a la materialización del regreso en términos económicos y logísticos, entre otros. Nuestra tercera jornada de estudio tiene como objetivo precisamente abordar todas estas cuestiones desde una perspectiva proyectiva y praxémica, así como trascender los discursos comunes sobre África y sus diásporas, para arraigar mejor en un enfoque objetivado y modelizable de las realidades relacionadas con el retorno de los sujetos diaspóricos en la actualidad.

Algunas líneas posibles a explorar:

  • Perspectivas diaspóricas africanas en la era de la transmodernidad
  • Reconstrucción de la identidad y conciencia histórica africana
  • Afrocentrismo vs africanismo eurocentrista
  • La deuda inmensa y las restituciones culturales
  • La dimensión simbólica y espiritual en las afrodiasporas
  • Reanclaje de las lenguas y culturas afrodescendientes en un continuo de pertenencia e identificación
  • Panafricanismo y retorno a las raíces ancestrales
  • Integración de los retornados en las sociedades africanas contemporáneas
  • Análisis de los obstáculos económicos y logísticos para el regreso de las diásporas africanas y los medios para superarlos
  • Reflexión sobre los enfoques proyectivos y pragmáticos del retorno de los sujetos diaspóricos africanos y sus implicaciones para el futuro de África y su diáspora

Estos y otros temas pueden abordarse en las propuestas de contribución, que pueden inscribirse en la intersección de los siguientes campos: Ciencias literarias, artísticas y filosóficas, Sociología, etnología, antropología, Historia, geografía, demografía, Ciencias económicas y políticas, etc.

Los resúmenes de las contribuciones (en francés o en inglés), con una extensión máxima de 300 palabras, así como las notas biobibliográficas de los contribuyentes, deben enviarse a la siguiente dirección: nakanJEcontributions@gmail.com antes del 15 de noviembre de 2024. El comité científico notificará su decisión a los autores antes del 30 de noviembre de 2024. La jornada de estudio internacional se realizará en línea el 12 de diciembre de 2024, y las ponencias podrán ser en inglés o en francés. El enlace de conexión se especificará posteriormente. Para cualquier información adicional, envíe un correo electrónico a nakanjournal@gmail.com.


Comité de organización

  • Buata B. Malela (Université de Mayotte et RIRRA21)
  • Frédéric Lefrançois (Université des Antilles, Martinique)
  • Gérald Désert (Université des Antilles, Martinique)

 

Referencias bibliográficas

  • Agawu Kofi, L’Imagination africaine en musique, traduit de l’anglais par Thierry Bonhomme, avec la collaboration de Laurent Bury et Claire Martinet, Éditions de la Philharmonie, coll. « La rue musicale », Lefrançois Frédéric. « Weaving Artistic Archipelagos in Afro Diasporic Networks ». Sociocriticism , 2022. ⟨hal-03779859⟩ 2020.
  • Appiah, Kwame Anthony. In My Father’s House. Methuen Publishing Ltd, 1993.
  • Bel, Agrippa Nelson. The Debt to Africa the Hope of Liberia, Forgotten Books, 2018.
  • Clegg III, Claude A. The Price of Liberty: African Americans and the Making of Liberia. Chapel Hill, University of North Carolina Press, 2004.
  • Diop Mbaye, Babacar. Critique de la notion d’art africain. Paris, Hermann, 2018.
  • Jenkins, David. Black Zion: The Return of AfroAmericans and West Indians to Africa. Londres, Wildwood House, 1975.
  • Ki-Zerbo, Joseph. Histoire de l’Afrique noire. Paris, Hatier, 1972.
  • Leyronas Stéphanie, Benjamin Coriat et Kako Nubukpo (dir.). L’Afrique en communs : tensions, mutations, perspectives, , Paris, Éditions de l’AFD et de la Banque mondiale, 2023.
  • Malela, Buata, et Cynthia V. Parfait. Écrire le sujet du XXIe siècle. Le regard des littératures francophones. Paris, Hermann, 2022.
  • Mbembe, Achille. Brutalisme. Paris, La Découverte, 2020.
  • Obenga, Théophile. Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste. Paris, Khepera / L’Harmattan, 2001.
  • Phillips, Steven. Philosophy of Religion: A Global Approach. Wadsworth Publishing Co Inc, 1995.
  • Sarr, Felwine, Bénédicte Savoy. Restituer le patrimoine africain, Paris, Philippe Rey, 2018.
  • Senghor, Léopold Sédar. Poésie complète, édition critique, coordination Pierre Brunel, Paris, CNRS, 2007.

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2ª COLÓQUIO INTERNACIONAL SOBRE ZOUK

 

O conceito de “ressonância”: motor de criação do “Deep Zouk”

23 a 24 e 25 de outubro de 2024
Lamentín

Nossas músicas caribenhas são músicas de ressonância. Martinica e Guadalupe, “nações zouk3” berços do zouk profundo (Deep Zouk4), são, portanto, lugares de ressonância. Este conceito de “ressonância”, abordado inicialmente pelo escritor Patrick Chamoiseau em Le Vent du Nord in Fougères Glacées, está intimamente ligado à noção de autodidatismo, que implica aprender por si próprio, sem um professor. Também ecoa o instase hobbesiano: “ler dentro de si próprio”. Dito desta forma, é tentador acreditar que o artista autodidata, vulgarmente conhecido no caribe como o “Mizisyen lari”, em seu processo de criação, está livre de todos os constrangimentos e regras no seu processo criativo e é regido por uma espécie de liberdade total, como aquela de um aventureiro num terreno baldio explorando um universo infinito de criação. No caso do zouk, seria necessário salientar que muitos músicos e cantores não provêm de escolas de música clássicas e formais; formaram-se na prática, participando aqui e ali em grupos vocais, coros, formações corais e/ou experiências de grupo. O mesmo aconteceu com o público das pistas de dança, que ao longo dos anos se adaptou e desenvolveu um sentido poético do corpo em movimento e da sua relação com as sensações e o universo transmitidos pelo criador (o ritmo definido da dança). Um vasto leque de estesias e estéticas deflagradas no períodode 1979 a 1995 ou ainda hoje com grupos como Kassav, Zouk Machine, Gilles Floro, Expérience 7, Taxi Kréol, Kwak, Rubicolor…, testemunham a utilização de uma vasta paleta de sons, rítmicos, harmônicos e melódicos, de uma grande diversidade de zouk utilizada pelos compositores de zouk. O que estes grandes grupos têm em comum é o fato de seguirem (in)conscientemente o chamado do tambor, o chamado do som dos morros, a cultura das comunidades “bélya5”, o canto dos engenhos, a ressonância do conto, o traço africano, a energia cósmica através das suas vibrações profundas e múltiplas, eles cantam-tambor ao ponto de criarem uma linguagem específica para a criação do zouk (metalinguagem, códigos e sub-códigos). O zouk é uma estrutura renascida, um híbrido em movimento, irrompida, um étant6 (ôntico) que permite resultados imprevistos: “O tambor viajou nos corpos destes povos desenraizados, a sua carga de poder e de sacralidade caiu obscuramente no nosso sangue misturado”, dizia Patrick Chamoiseau.

Mas em que medida a experiência do Zouk contribui a este aspecto misterioso da “criação”? Quais são as condições em que o Deep zouk é criado? Qual é a fonte que o músico autodidata se alimenta em seu processo criativo? Durante o processo de criação, o autodidata não tem de reconstituir uma representação inconsciente, um engrama, uma imago, um traço, morros, contos e canções primordiais, para que a tradição e a modernidade se possam encaixar na sua estética? Mas quais são os componentes necessários para criar um tema de zouk? O que o compositor usa como base para criar uma boa faixa, um sucesso? Quais são os temperos e como se juntam os ingredientes para produzir os famosos resultados inesperados? Quais são os fundamentos antropológicos do zouk do ponto de vista êmicos (do interior do grupo social) e éticos (do ponto de vista do observador)? Quais são as estruturas musicais e rítmicas que estão na base da criação do zouk?

A história musical do Zouk revela uma constelação produtiva de elementos em transformação ou interação que se regeneram continuamente e formam um sistema (autopoiético). A história e a essência das nossas sociedades não serão os elementos constitutivos de uma identidade “quilomba”, dotada de um carácter livre e autônomo, propício à autopoiese do zouk? O nosso espaço consciente é especial na medida em que aceita todo o tipo de influências caribenhas e do resto do mundo, mas sem perder a sua essência, a sua “ressonância”. De certa forma, se soubermos tirar partido de uma consciência aguda do que somos, não há qualquer problema. No entanto, aquele que absorve, sem filtro, as influências do “Todo-o-mundo”, terá dificuldade em extrair a substância necessária para criar autenticamente; é o caso dos zouks criados fora da “zoukosfera”, a que Jocelyn Jonaz chama “zouks urbanos”, que não têm raízes e estão a contribuir gradualmente para a desnaturalização do zouk. Neste sentido Kassav, enquanto paradigma de análise, pode nos auxiliar a refletir sobre:

  • Noções de iniciação, o aspecto introspectivo, o aspecto sagrado, o animismo ancestral
  • Reminiscência, Mneme, engrama, imago, instase
  • Construção de novos métodos de trabalho (a relação dos instrumentistas com os tambores e ritmos tradicionais: ritos de ascensão, a base rítmica gwoka-tibwa bèlè)
  • Construção de linguagens ou metalinguagens
  • Origem e formação dos artistas (desenvolvimento de uma teoria e de uma prática musical)
  • O papel do autor-compositor, do autor-intérprete, do arranjador, do letrista (particularidades, criação direta/indireta, pesquisa de fraseado melódico e de motivos rítmicos, refrão(ões), versos, modulações e variações do discurso musical, coda…)
  • O músico-cantor ou cantor solista (estético, tempo, variação fónica, fono-estilística, etc.)
  • Desenvolvimento do enquadramento rítmico (estética, tempi, beatmaker, motivos rítmicos, clave rítmica, percussão, groove, etc.)
  • Concepção harmônica (instrumentário, estética, escolha de instrumentos acústicos ou sintéticos, música tonal/música modal, polifonia harmônica, fono-estilística, gamas sonoras, roupagem musical, etc.)
  • A importância da língua crioula (tecelagem da língua, imagética, poetização/prosaísmo do texto, etc.)
  • O Home estúdio (auto-produção, informatização, era pós-industrial)
  • O estúdio e a produção (pistas de gravação, edições,, exploração e comercialização de obras, adaptabilidade a novos mercados, etc.)
  • O papel do SACEM (a noção de propriedade intelectual e a sua evolução, a noção de direitos de autor, a noção de notoriedade artística através de plataformas de auto-produção como o MySpace, Youtube, Flickr, WordPress, Skyblog, etc.).
  • A dança como recepção individual (poética, linguagem corporal e ginástica do corpo, sensualidade, motricidade do bailarino, motilidade, códigos, etc.)
  • Pistas de dança (adaptações, programação, interações, etc.)
  • A relação com o espetáculo: a arte do palco – coreografia
  • As performances videográficas

À luz dos trabalhos de Jean Molino, Alain Daniélou, Vladimir Vankélévitch e Jean-Jacques Nattiez (semiologia da música), será interessante identificar, à partir de amostras significativas, a função simbólica e semiológica desta arte musical. A análise do Zouk como um todo deve se embasar em abordagens semiológicas (música, escrita, dança, etc.), em fragmentos de experiência e em práticas musicais, que conduziriam a uma ciência positiva da cultura como propriedade antropológica do homem caribenho enquanto criador de instrumentos musicais e de uma acústica constantemente renovada.

Os resumos das contribuições, com um máximo de 300 palavras, acompanhado de notas biobibliográficas sobre os autores, devem ser enviados para NakanJE@gmail.com até 15 de maio de 2024. O Comitê Científico comunicará a sua decisão aos autores até 30 de maio de 2024. Este 2º Colóquio Internacional realizar-se-á presencialmente de 23 a 25 de outubro de 2024; um link de participação online será fornecido posteriormente para os colaboradores que não puderem estar presentes.

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3 Jocelyn Jonaz
4 Gérald Désert
5 Bélia ou Bélya: referência a um ritmo martinicano e guineense tocado no tambor e também à dança tradicional crioula que o acompanha.
6 “Sendo”. Conceito do filósofo martinicano Édouard Glissant

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Comité d’organisation – Organizing Committee

  • Gérald Désert, Université des Antilles
  • Frédéric Lefrançois, Université des Antilles
  • Apollinaire Anakesa, Université des Antilles
  • Jean-Marc Rosier, Akadémi Kréyol Matinik
  • Christine Chalcol, Agrégée de musique, Lycée Carnot, Guadeloupe (Filière S2TMD Musique)
  • Laurent Boulon, Développeur culturel, marketing communication (Réunion)
  • Jocelyn Jonaz, Musicien et ingénieur du son
  • Eugène Louisor, Festival International du Zouk
  • Manuel Boula, Président de Ésasélezouk (Maison du Zouk Martinique)
  • Michel Mingote, Universidade Federal de Juiz de Fora, Brésil

Comité scientifique – Scientific Committee

  • Buata Malela, Université de Mayotte
  • Apollinaire Anakesa, Université des Antilles
  • Alain Maurin, Université des Antilles
  • Victor Randrianary, Université de Toliara, Madagascar
  • Hilarion Navory, Université de Toamasina, Madagascar
  • Jérôme Camal, Université de Wisconsin-Madison
  • Hanetha Vété-Congolo, Bowdoin College, USA
  • Victorien Lavou, Université de Perpignan
  • Max Bélaise, Université des Antilles
  • Nathalie Ardanu Artana, ethno-musicologue, Chercheuse indépendante
  • Dominique Cyrille, Ethnomusicologue, Chercheuse indépendante
  • Louis Solo Martinel, Université de Waseda, Japon
  • Isabelle Petitjean, Musicologue, Chercheuse indépendante
  • Anny-Domique Curtius, University of Iowa, USA
  • Linda Rasoamanana, Université de Mayotte, France

Notice bibliographique-biobliographic references

Ouvrages :

  • Marie-Thérèse Julien-Lung Fou, Le Carnaval aux Antilles, Fort-de-France, Éditions Émile Désormeaux, 1979, 109 p.
  • Vladimir Jankelevitch, La Musique et l’Ineffable, Editions du Seuil, 1983, 208 pp. Gordon Henderson, Zoukland, Gordon Henderson Publications, 1998, 99 pp.
  • Jocelyne Guilbault, Zouk : World music in the West Indies, University of Chicago Press, 1993, 334 pp. Maurice Jallier, Musiques aux Antilles : Zouk à la Mazouk, L’Harmattan, 2000, 180 pp.
  • Brenda F. Berrian, French Caribbean Popular Song, Music and Culture, University of Chicago Press, 2000, 287 pp.
  • David Gagner-Albert, Les plus belles années du zouk, Retour dans le zouk des années 80-90, Lucide Sapiens Martinique, 2005, 36 pp.
  • David Khatile, Anthropologie de la Contredanse à la Martinique, Thèse soutenue en 2006, sous la direction de Jesus-García Ruiz, Paris 8.
  • Jean Molino, Le Singe Musicien : Sémiologie et Anthropologie de la Musique, Actes Sud, 2009, 496 pp.
  • Jean-Philippe Fanfant, Les plus grands Rythmes Caribéens, Hit Diffusion, 2009, Edition Batterie, 2009, 44 pp.
  • Henry Debs, Mémoires et Vérités sur la Musique aux Antilles, Guadeloupe, Martinique, Haïti, Dominique, Région Guadeloupe, 2011, 368 pp.
  • Jérôme Camal, From Gwoka Modénn to Jazz Ka: Music, Nationalism, and Creolization in Guadeloupe, Washington University in Saint-Louis, Thèse soutenue le 24 mai 2011 dirigée par Patrick Burke.
  • Paul Chim Rosele et Joël Raboteur, Le Carnaval et la folie imaginaire des peuples, Gnoséologie, Éphémérides, Éléments introductifs à l’identité et à l’économie culturelle, Actes du Colloque du 4 et 5 février 2011, Port-Louis Guadeloupe, Beauport Pays de la Canne, OCG, IES Guyane, UAG Editions Publibook, Paris, 2012, 351 pp.
  • Willy Salzedo, Mon Histoire du Zouk, Editions Nestor, 2014, 176 pp.
  • Simone Vaïty, La question de la modernité dans l’art Bèlè martiniquais, Thèse de doctorat en ethnomusicologie, soutenue le 16 décembre 2016 à l’Université des Antilles dirigée par Apollinaire Anakesa, 623 pp.
  • Bertrand Dicale, Ni noires ni Blanches, Histoire des Musiques Créoles, Paris, Cité de la Musique- Philharmonie de Paris, 2017.
  • Gérald E. Désert, Le Zouk : Genèse et représentations sociales d’une musique populaire, Anibwé, 2018, 173 pp.
  • Jean-Claude Occo, La Codification du Zouk, Éditeur Jean-Claude Occo, 2019, 48 pp. Kofi Agawu, L’Imagination Africaine en Musique, Philharmonie de Paris, 2020, 636 pp. Body Ngoy, Kassav : Des Traditions à l’Universalité, Les Éditions du Net, 2022, 149 pp.
  • Nathalie Ardanu Artana, Le bèlè de Martinique : catégories de genre et genres de pratiques, Thèse de doctorat soutenue le 14 octobre 2022, Université des Antilles, sous la direction de Patricia Donatien-Yssa et Apollinaire Anakesa Kaluluka.
  • Jocelyne Béroard, Loin de l’Amer, Le Cherche Midi, 2022, 318 pp.
  • Pierre-Edouard Décimus, Pou Zot : Kassav- Love and Ka-dance, Éditions Jasor, 2023, 176 pp.

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